mardi 4 septembre 2012

Ton image...


Assise au bord du lit, je grave ton image.
Jamais je n’aurais cru connaître ce bonheur.
Tu es là, étendu, j’observe ce visage
Afin de l’imprimer pour toujours dans mon cœur…

Tes yeux gris qui sourient avec aux commissures
Un fin réseau creusé où s’écoule parfois
Une larme qui roule quand la peine perdure
Et que tu vois mes pas s’en aller loin de toi…

Une bouche charnue, goulue et entr’ouverte
Prête à mordre ma peau aux reflets de velours
Et ta langue qui fouille d’une façon experte
Chaque recoin de moi lorsque s’éteint le jour…

Ton sourire d’enfant à la moue si boudeuse,
Lorsque je te dis non alors que tu voudrais
Poursuivre nos ébats dans la folie furieuse
Quand je mime, coquine, la fille effarouchée…

Une mèche corbeau barre ton front qui plisse,
Se demandant quel jeu je joue en cet instant
Et tous ces mots si doux qui parlent des délices
Que notre vie future va connaître à présent…

Tes muscles déliés et ta toison si douce
Qu’on croirait les cheveux très fins d’un nouveau-né
Et ces bras qui m’enserrent tandis que tu me pousses
Au creux de notre lit pour mieux m’emprisonner…

Tout en toi me ravit, tes mots, tes rires fous,
Tes colères parfois, tes gestes agacés,
Ces mille petits riens qui font que l’on se noue
Entremêlant nos corps pour mieux s’en enivrer…

Tu es mon feu follet, mon absence, mes larmes,
Mon tourment accepté, mon espoir pour demain,
Et de tant te vouloir, j’en abaisse mes armes !
Je ne peux que t’aimer puisque tu t’es fait mien…

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Merci de votre passage sur mon coin de rêve avec toute mon amitié... Poétiquement ...
Fugitive