Ironie...

Pourquoi faut-il que l’on s’enchaîne
Avec des mots et des pensées,
Qui vers un gouffre nous entraînent
Laissant nos cœurs pleins de regrets…

Se sert-on de quelques poèmes
Pour y poser en un instant,
Des rimes emplies de dilemmes
Des idées qui volent au vent…

Nous avons besoin de ces lignes
Comme d’un exutoire sourd,
Qui va engranger bien des signes
Traduisant les songes d’un jour…

Et l’on s’épanche sans complexes
On vide ce sac sans amour,
Plus rien ne nous blesse ou nous vexe,
La détresse suit son parcours…

« Elle » le veut, car « Il « est son île,
Comment comprendre qu’il n’attend,
Qu’une aventure, pas une idylle,
C’est juste pour un bref moment…

Mais elle l’aime, quoi de plus bête,
Qu’un cœur qui ne veut rien savoir,
Et quand va surgir la défaite
Elle va noyer son désespoir…

Et c’est sur une page blanche,
Au travers d’un écran sans joie,
Que l’on va déposer sa flanche,
Crier sur ce mal qui vous broie…

Ceux qui viennent ici les lire
Ces textes brodés de faiblesse,
Avec morgue ne font que dire
Combien est sotte la tristesse …

Je pense qu’un beau jour peut être,
Ce sera leur tour de souffrir
Et qu’en écrivant ils vont mettre
Leur mal d’aimer à en mourir…