Une femme serpent est venue près de toi
Et sa douce morsure a chaviré ton âme
Instillant son venin elle a brisé ta foi
Son contact t'a soudain brûlé comme une flamme...
En ondulant sa peau a su troubler la tienne
Et tu as oublié qu'elle te faisait souffrir,
Dans le vert de ses yeux tu as noyé ta peine
Ne gardant que le feu ardent de ton plaisir …
Elle s'est enroulée comme une douce liane
Caressant tes envies t'affolant de désir,
Jamais tu n'aurais crû qu'en son ventre profane
Tu trouverais la joie des espoirs à venir…
La soie qui recouvrait son corps insaisissable
Échappait à tes mains voulant la dévêtir,
En jouant elle glissait susurrant mille fables
Alors que ta raison se voyait défaillir…
Jamais elle ne sera possédée ni soumise
Si tu veux la garder offre lui donc ce fruit
Qu'elle convoite en toi, et la terre promise
S'ouvrira dans ton lit pour la fin de la nuit…
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Merci de votre passage sur mon coin de rêve avec toute mon amitié... Poétiquement ...
Fugitive