
Mon cœur comme un oiseau fragile
C’est affolé au fil du temps,
Et peu à peu loin de ton île
Il s’est noyé dans les tourments…
Lui qui battait pour tes je t’aime
Usé par tant de déferlantes,
Dans les voiles de ses poèmes
A posé sa peine incessante…
Il a eu si mal que ses rêves
Se sont changés en désespoir,
Et l’ont broyé pour que s’achève
Cette vie couleur de ciel noir…
La douleur là dans ma poitrine
A surgi brisant mes défenses,
Comme une main qui assassine
Annihilant mon existence…
Mes pensées goût aconitine
Sont devenues sourdes à ta voix,
Et dans mon regard s’agglutinent
Les perles d’eau de tes faux pas…
Faut-il qu’il cesse enfin de battre
Pour que tu saches que l’amour,
N’est pas une statue d’albâtre
Il faut le préserver toujours…
Regarde-moi je perds mon âme
Plus d’espérance à l’horizon,
Si tu n’attises pas sa flamme
Je vais m’éteindre pour de bon…
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Merci de votre passage sur mon coin de rêve avec toute mon amitié... Poétiquement ...
Fugitive