Un parfum flotte encore dans la chambre esseulée,
Le lit privé de nous ressemble à une épave,
Où les draps sont filets et ont emprisonné
Les trésors fabuleux d’une houle suave…
Les ressorts sont calmés, ils ont cessé de geindre
Sous le poids de nos corps affolés de désir,
Il ne reste plus rien, ils ne peuvent plus feindre
Et plier en cadence aux portes du plaisir…
Les volets sont ouverts, l’air pur emplit la pièce
Chassant le souvenir de cette tendre nuit,
On entend les oiseaux gazouiller à la fraîche
Et l’aube étend ses bras repoussant la folie…
Une odeur de café chatouille mes narines
Les bruits du quotidien réfrènent nos envies,
J’ai soif de tes baisers que je guette, câline
L’amour s’est imprégné dans notre petit nid…
Tu bâilles et je souris à ta mine défaite
La fatigue se lit, mais elle n’est que passage,
Ton œil qui s’encoquine en voyant ma toilette
Me dit que tes pensées ne sont pas des plus sages…
Au plus fort de l’été, nous referons les gestes
Qui somptueusement découvriront nos cœurs,
Je sais que tout à l’heure dans une douce sieste
La vie peindra pour nous l’arc-en-ciel du bonheur…
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Merci de votre passage sur mon coin de rêve avec toute mon amitié... Poétiquement ...
Fugitive