
La vie, celle d’avant, celle qu’on s’imagine,
Remplie de flots d’amour et de puits de souffrances,
La vie que l’on nous offre, la vie qu’on se dessine
Sur un tableau noirci qui attend l’échéance…
L’espoir d’un lendemain aux accents de caresses
La peur d’un avenir troublé par mille orages,
Le désir qui nous tient comme folle promesse,
L’envie de croire en tout et d’ouvrir cette cage…
Un esprit insouciant léger comme une plume,
La terreur qui nous cloue quand s’éloignent les bras,
Les baisers tout mouillés, allongés dans les dunes
Le départ vers l’ailleurs quand reprend le combat…
Toutes ces choses belles qui font que l’on existe
Et qui donnent à nos ans un goût de caramel,
Le sourire du clown au dernier tour de piste,
Alors qu’il sait déjà que survient le sommeil…
Je les aurai vécues ces agonies qui traînent
Et si je suis ici c’est que je crois encore,
Qu’avec tout son amour on efface la haine
Et qu’on se fait à deux le plus beau des décors…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre passage sur mon coin de rêve avec toute mon amitié... Poétiquement ...
Fugitive