Sur ses cheveux défaits il vient passer sa main,
Ils sont doux et crépus, ses ongles s’y accrochent,
Elle le laisse faire prends un air de dédain,
L’homme blanc est le maître alors elle s’approche…
Il convoite ce corps ambré plein de mystère,
Ses longues jambes brunes jointes étroitement,
Cachant une toison touffue et le repaire
Où le fruit du désir se niche impunément…
Il la désire tant mais il voudrait lui plaire,
Ne plus voir ce regard qui vient le foudroyer
Poser un long baiser sur ces lèvres qu’elle serre,
Et lui dire tout bas qu’elle ne doit plus trembler…
Il veut juste sentir ce parfum qui le grise,
Effluves de vanille qui embaument sa peau,
Mais elle se tient raidie, fière et insoumise,
Comment lui faire entendre alors le moindre mot…
Il vacille hébété, son cœur plein de tempête
S’emplit d’une douleur sourde qui le foudroie,
Ses bras retombent lourds quand surgit la défaite
Car la belle le nargue, jamais elle ne pliera…
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Merci de votre passage sur mon coin de rêve avec toute mon amitié... Poétiquement ...
Fugitive