Le monde est gris, tout est silence
Un corbeau plane dans le ciel,
Et mes pensées comme en absence
Sont lourdes malgré ton appel…
Tu étais pressé de me dire
Que tu ne viendrais pas ce soir,
Ta voix semblait sourde et le pire
A surgi dans mon désespoir…
Me cachais-tu une autre histoire ?
Celle d’un soir sans avenir,
Ou bien pouvais je encore croire
À ton adieu triste à mourir…
Mon cœur s’est serré, une larme
À roulé sur ma joue fanée,
J'ai perdu ma force et les armes
Pour me battre et te pardonner…
Pourtant, tu m’as dit « il me tarde
De te retrouver dès demain »
Et mes idées couleurs blafardes
Se sont noyées dans le lointain…
Bien souvent on se fait un monde
De petits riens sans importances,
Au lieu de ne voir dans ces ombres
Que des vagues en turbulences…
Prenons la vie avec patience
S’il faut parfois se déchirer,
Il y aura tant d’autres chances
Pour savourer le verbe aimer…
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Merci de votre passage sur mon coin de rêve avec toute mon amitié... Poétiquement ...
Fugitive