Combien de mots d’amour, combien de mots de haine
Petits mots de velours jetés en chantonnant,
Grands mots cerclés de gris quand l’encre se déchaîne
Ai-je mis sur les pages d’un grand cahier tout blanc ...
Cette mère penchée sur l’enfant qui sommeille
Fredonne des comptines, fermant ses jolis yeux
Et dessine en son coeur une vie de merveilles
Où les songes deviennent un ciel rempli de bleu…
Pour cet homme courbé sur le champ où il sème,
Les refrains d’autrefois sont là pour oublier
La douleur dans les reins, et la sueur des peines
Qui le ploient sur la terre, ombre de liberté…
Mon ami, mon amant, toi qui pour moi partages
Ces lettres que tu couches sur le lit d’un été,
J’emporterai ton nom avec pour seul bagage
Un écrit de passion sous la voûte étoilée…
Que l’espoir que je mets dans ceux qui poétisent
Puisse enfin rejaillir au creux de ce cahier
En un bouquet joli fait de mots qui nous grisent
Nous laissant dans le coeur un goût d’éternité…
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Merci de votre passage sur mon coin de rêve avec toute mon amitié... Poétiquement ...
Fugitive