Et si je te disais pourquoi je t’aime, homme-loup, homme enfant… Tu en serais surpris...
Tu es vent impatient, mais aussi fleur caresse
Et je me perds souvent à te vouloir saisir,
Tu coules entre mes doigts tel le sable et ne laisses
Qu’une illusion légère sur un lit de plaisirs…
Mais si tu as en toi des trésors de tendresse
C’est vers tes doux défauts que je guide mes pas,
Je ne veux voir de toi que les quelques faiblesses
Jetées fiévreusement quand survient le combat…
Tes peines et tes doutes chasseront l’anathème
Tes larmes dérision viendront laver l’affront
De tous ces faux matins où tu as dit je t’aime
A des cœurs sans passé et des corps liserons…
Dans le lac de mes yeux, tu boiras l’insouciance
Et tu épouseras le contour de mon sein,
Tes reins se creuseront pour marquer la cadence
De ces instants de vie qui font des lendemains…
Aux chaînes de tes doigts je poserai l’ivresse
Nous boirons, enivrés, le vin du repentir,
Avec tous tes remords, je ferais une messe
Et je m’immolerais au feu des souvenirs…
Mes lèvres laveront les mensonges et la haine
Que tu as engrangé dans les laves du temps,
Alors dans un éclair s’enfuiront les sirènes
Et tu seras enfin délivré de leurs chants…
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Merci de votre passage sur mon coin de rêve avec toute mon amitié... Poétiquement ...
Fugitive